Le Dakar met le cap au sud. Les deux dernières éditions, consacrées à un tour des déserts saoudiens, ont pu donner la mesure de la diversité des paysages du pays, allant des canyons et falaises de la région de Neom aux cordons de dunes entourant Riyadh, en passant par le littoral de la Mer Rouge qui a surtout dévoilé d’infinies nuances de bleu. Pour aller chercher les difficultés de pilotage qui sélectionnent les maîtres du franchissement, le parcours 2022 s’aventure dans l’Empty Quarter, aussi sablonneux que mystérieux. Dans cette immensité de sable et de dunes, les virtuoses du guidon et du volant sauront prendre l’avantage à condition d’appréhender la navigation avec le même soin.
Un prologue, version sable
Le ton sera donné dès la mise en route des moteurs. Même sur un court exercice destiné à définir un ordre de départ cohérent pour la première étape, les environs immédiats de Ha’il offrent déjà des portions de sable conséquentes. De quoi s’habituer en douceur à un menu qui deviendra ensuite très copieux : il y aura ensuite trois étapes 100 % dunes !
Deux étapes en boucle
Il faut par endroits prendre le temps de se poser pour exploiter le potentiel sportif des terrains qui nous sont offerts. Ce sera le cas à deux reprises sur le Dakar 2022. La formule donne également l’occasion aux structures d’assistance de ralentir leur rythme pour mieux se consacrer à leur mission essentielle.
Etape marathon, dans la tradition
La gestion de la mécanique ainsi que des efforts que l’on inflige à son organisme fait partie des piliers du rallye raid. Et cette dimension n’est jamais aussi décisive que sur une étape marathon, où la faculté d’autonomie s’impose, y compris dans un contexte d’entraide. Dans l’Empty Quarter, les deux journées de ce marathon se disputeront « à l’ancienne ».